Distribution
des nouveaux enregistrements

Orgues : Michael Gordon, Lisa Moore, Mark Stewart, Evan Ziporyn.
Maracas : James Preiss.
Violons : Todd Reynolds, Gregor Kitzis, Jaqueline Carrasco, Elizabeth Knowles.
Altos : Martha Mook, Ron Lawrence.
Violoncelles : Mark Stewart, Greg Passelink.
Flûtes, piccolos : Patti Monson, David Fedele.
Clarinettes, clarinettes basses : Michael Lowenstern, Evan Ziporyn.
Pianos : Edmund Nieman, Nutit Tilles.

Enregistrement : juin 1996 au Edison Studio, New York.
Mixage : octobre 1996 au Hit Factory, New York.
Producteur : Judith Sherman.

Eight Lines :
Interprété par Bang on a Can
Direction musicale : Bradley Lubman.
Enregistrement : juin 1996 au Edison Studio, New York.
Mixage : octobre 1996 au Hit Factory, New York.
Producteur : Judith Sherman.

Music for 18 Musicians :
Interprété par Steve Reich and Musicians en octobre 1996.

Sopranos : Rebecca Armstrong, Marion Beckenstein, Cheryl Bensman Rowe.
Alto, piano : Jay Clayton.
Marimbas, xylophones : Russell Hartenberger, Bob Becker, Tim Ferchen.
Métallophone, piano : James Preiss.
Marimba, xylophone, piano : Garry Kvistad.
Marimba, piano : Steve Reich.
Marimba, maracas : Thad Wheeler.
Pianos : Nurit Tilles, Edmund Niemann.
Maracas, piano : Philip Bush.
Violon : Elizabeth Lim.
Violoncelle : Jeanne LeBlanc.
Clarinettes, clarinettes basses : Leslie Scott, Evan Ziporyn.

Enregistrement : octobre 1996 au Hit Factory, New York.
Mixage : novembre 1996 au Hit Factory, New York.
Producteur : Judith Sherman.

New York Counterpoint :
Interprété par Evan Ziporyn (clarinette).

Enregistrement : janvier 1996 au Hit Factory, New York.
Mixage : octobre 1996 au Hit Factory, New York.
Producteur : Judith Sherman.

Sortie : le 27 mai 1997 chez Nonesuch
(7559-79451)

Article de presse
à l'occasion de la sortie du coffret

Oeuvres 1965-1995
----- ffff -----

Accrochez-vous, c'est parti !
Un thème répété, redit, ressassé, sans cesse : un thème, redit, ressassé, répété, transformé... Et ça peut durer une minute ou des heures, allez savoir, avec cette musique qui semble abolir le temps et qui déploie ses boucles répétitives, toujours pareilles à force d'être semblables ! On pourrait la comparer à un jeu de miroirs mis en abyme, aux mouvements des derviches tourneurs, à une composition de Vasarely, à Sisyphe roulant éternellement son rocher, aux vaticinations d'un obsessionnel, à un bégaiement.
L'Américain Steve reich (né en 1936) fut l'un des pionniers de cette drôle de musique dite " répétitive " ou " minimaliste " avant d'être " postmoderne ". A l'écoute de ses oeuvres complètes présentées ici, on a l'impression d'entrer dans un univers étrange et familier où les mots (Come Out), les percussions (Six Marimbas), l'orgue (Four Organ), le quatuor à cordes (Different Trains), le choeur et l'orchestre (The Desert Music) sont là pour créer des climats paisibles, entêtants, envoûtants. C'est souvent beau, dans la simplicité : parfois horripilant, à la longue. Mais au fait : comment font donc les interprètes pour ne jamais perdre le fil de ces mélodies répétées, redites, ressassées, transformées, et toujours plus belles à force d'être semblables ? "